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Conjoncture en début d'année 2020





 

Fin novembre 2019, les banques commerciales marocaines cumulaient 29,1 milliards de Dirhams de créances non remboursées par les ménages

Fin novembre 2019, les banques commerciales actives au Maroc cumulaient 29,1 milliards de Dirhams de créances en souffrance auprès des ménages, apprend-on du rapport de statistiques monétaires publié par la banque centrale du pays. Cet encours se retrouve en hausse de 15,7 %, marquant ainsi les difficultés qu’éprouvent les ménages marocains, à rembourser leurs crédits.Dans ce contexte, les sociétés spécialisées dans le placement des crédits de consommation se lancent dans une course effrénée à plus de clients, et parfois sans toujours êtres prudentes par rapport au profil des emprunteurs.

HCP : Léger recul à 2,1% de la croissance au T3-2019

La croissance économique nationale a légèrement reculé au 3ème trimestre 2019, se situant à 2,1% contre 3% une année auparavant, selon le Haut-Commissariat au plan (HCP). « L’arrêté des comptes nationaux fait ressortir une croissance de l’économie nationale à 2,1% au T3-2019, au lieu de 3% durant le même trimestre de l’année précédente. Les activités non agricoles ont affiché une augmentation de 3% et celles du secteur agricole une baisse de 5,3% », indique le HCP dans une note d’information sur la situation économique nationale.

L’épargne nationale reprend du poil de la bête, mais…

Les derniers chiffres publiés par le HCP révèlent un indicateur de taille pour l’économie marocaine. Un indicateur scruté en permanence par les analystes aussi bien économiques que financiers. Il s’agit essentiellement de l’épargne nationale qui, depuis plusieurs années, se situe à des niveaux inférieurs à l’investissement. En effet, bien que les derniers chiffres publiés par le HCP attestent de son amélioration à 26,5% du PIB au troisième trimestre 2019 contre 25,9% à la même période de l’année précédente, l’épargne nationale demeure en deçà des attentes d’un pays dont les besoins vont crescendo pour des raisons liées à la démographie, à l’espérance de vie, à l’ouverture outrancière des frontières…

ALE Maroc-Turquie : les effets d’une renégociation

Les vêtements d’origine turque coûtent désormais plus cher. En cause, des mesures de sauvegarde provisoires ont été appliquées aux importations en provenance de la Turquie, rapporte L’Economiste dans son édition de ce jeudi 02 janvier. Depuis le 1er janvier, les mesures de sauvegarde provisoires appliquées sur les importations de textile-habillement en provenance de Turquie sont devenues définitives. Il s’agit d’un droit additionnel ad valorem de 90% du tarif douanier qui leur était appliqué dans le cadre du droit commun jusqu’au 31 décembre 2021, précise le quotidien.

Rétro 2019 : Ces entreprises marocaines qui s’en sortent malgré la conjoncture

L’année a été ponctuée par plusieurs événements: démarrage de l’usine PSA Kénitra, première année test du train à grande vitesse, la montée en capacité de Somaca ou encore l’annonce du canadien Bombardier de céder ses activités à Casablanca. 2019 a également été marquée par la démission du président de la CGEM. Un événement qui a perturbé le milieu des affaires.2019 a été marquée par l’annonce du groupe canadien Bombardier de céder ses activités à Casablanca et Belfast. Renault Maroc (les sites de Tanger et Casablanca) bat chaque année ses propres records de production.

L'indice du commerce extérieur (Base 100, 2012), troisième trimestre 2019

L’indice des valeurs unitaires à l’importation a régressé de 4,6% au cours du troisième trimestre 2019 par rapport au même trimestre de 2018. Cette baisse résulte principalement de la diminution des valeurs unitaires de l’« énergie et lubrifiants » de 16,1%, des « demi-produits » de 3,2%, des « produits bruts d’origine minérale » de 28,2%, des « produits bruts d’origine animale et végétale » de 7,6% et des « produits finis d’équipement industriel » de 0,4%. Toutefois, l’augmentation de 1,5% de l’indice des valeurs moyennes des « produits finis de consommation » a atténué la baisse de l’indice des valeurs unitaires à l’importation.

Pêche et agriculture : La coopération Maroc-Union européenne se renforce

Un dispositif qui a été adopté en février à une écrasante majorité au Parlement européen. Il couronne ainsi un processus de négociations techniques, de validations juridiques et de concertations politiques entre le Maroc et l’Union européenne. Le nouvel accord tend à préserver les fondamentaux de l’intégrité territoriale, les intérêts économiques du Royaume et le partenariat historique multidimensionnel entre les deux parties. Il prévoit en effet une plus grande flexibilité en matière de respect de l’obligation de débarquement dans les ports marocains, ainsi que le maintien du montant des redevances relatives à l’accès aux zones de pêche utilisées par les navires espagnols.

Fiscalité : 2019, une année charnière

Sous le thème «L’équité fiscale», les 3èmes Assises avaient apporté le premier jet sur un nouveau système fiscal national en vue de relancer la machine économique et mettre en place une fiscalité plus équitable. Après deux jours d’intenses échanges plusieurs recommandations ont été émises. Ces dernières reposent sur les droits fondamentaux, la rationalité économique, la cohésion et inclusion et la bonne gouvernance. Pas moins de 100 propositions en sont ressorties et la promesse d’une loi-cadre pour donner corps à ses dispositions. L’ambition se résumait à tracer l’orientation des prochains budgets au moins jusqu’à 2024. Ainsi, 11 principes fondamentaux ont été retenus

L’indice des prix à la production industrielle, énergétique et minière du mois de Novembre 2019

L’indice des prix à la production du secteur des «Industries manufacturières hors raffinage de pétrole» a enregistré une hausse de 0,1% au cours du mois de novembre 2019 par rapport au mois d’octobre 2019. - la hausse de 0,2% des prix des «Industries alimentaires» et de la «Fabrication de produits informatiques, électroniques et optiques», de 0,5% de la «Fabrication de textiles» et de 0,1% dans la «Fabrication d’autres produits minéraux non métalliques»; Par ailleurs, les indices des prix à la production des secteurs des «Industries extractives», de la «Production et distribution d’électricité» et de la «Production et distribution d’eau» ont connu une stagnation au cours du mois de novembre 2019.

Plan d’accélération industrielle 2021-2025 pour consacrer les acquis

La 2-ème génération du Plan d’accélération industrielle (PAI) 2021-2025 vise la consécration des acquis et leur généralisation à toutes les régions, a affirmé lundi à Rabat, le Chef du gouvernement, Saâd Dine El Otmani.En réponse à une question centrale autour des « Stratégies sectorielles en matière d’industrie », posée lors de la séance mensuelle des questions de politique générale à la Chambre des représentants, M. El Otmani a indiqué, qu’en exécution aux Hautes Instructions Royales, la réflexion est actuellement axée sur la 2-ème génération du PAI 2021-2025, dont « le but principal est la consécration des acquis réalisés dans le cadre de la 1-ère phase du Plan et leur généralisation à toutes les régions, série de mesures dont la création d’un Fond pour le développement industriel doté de 20 MMDH à l’horizon 2020.

Wait and see

Alors que 2019 nous a faussé compagnie pour l’éternité, 2020 est en train de pointer à l’horizon avec un jour supplémentaire à notre calendrier. Année bissextile, elle sera aussi une année préélectorale par excellence, même si l’état de notre économie va en égrener les longues journées d’attente d’un lendemain certes en devenir mais qui hésite à montrer le bout du nez. Son avènement nous offre donc l’occasion de souscrire à cette vieille tradition de la presse qui consiste à dresser des bilans et à tirer des plans sur la comète.

L’économie nationale est en manque de règles de jeu

L’économie marocaine a besoin de règles garantissant son bon fonctionnement. C’est pourquoi, la crédibilité du nouveau modèle de développement passe par des recommandations concrètes et courageuses dans ce sens. De l’aveu de tout le monde, toutes tendances politiques et toutes couches sociales confondues, notre modèle de développement (si on admet qu’on en a un) bat de l’aile et il est arrivé à ses limites. Actuellement, notre pays est en pleine réflexion sur un nouveau modèle de développement. C’est un projet d’une importance que nul ne peut sous-estimer vu ses conséquences sur notre vie future et sur celle des générations à venir.

2020 débute avec une hausse des prix à la pompe

Le prix du litre du diesel s’est élevé à près de 9,82 dirhams en hausse de 23 centimes par rapport à la grille de tarification précédente, avec de légères variations (de un à deux centimes) entre les différents enseignes de stations-service à Casablanca. L’essence passe pour sa part à 11,06 dirhams, en augmentation de 15 centimes.

Economie: 2019, l’année des bouleversements ?

Perte de confiance des ménages, déficit budgétaire, chômage devenu structurel, investissement privé en décroissance…L’année 2019 ne démarrait pas sous le meilleur des hospices pour l’économie marocaine. Néanmoins, et malgré un contexte mondial marqué par l’agressivité commerciale, le royaume a pu maintenir une certaine solidité de ses agrégats. Tour d’horizon des évènements économiques ayant le plus marqué l’année qui vient de s’écouler.

Une recette pour une bonne gestion de la dette

La tâche d’un gestionnaire de la dette publique est de trouver les meilleures possibilités d'emprunt pour obtenir les financements dont l’État a besoin avec un niveau de coût et de risque minimal. Elle s'avère de plus en plus complexe dans les pays clients de l’IDA, compte tenu de l’évolution de la composition de la dette publique : les sources de financement traditionnelles et concessionnelles sont en recul, au profit du recours au marché financier et à de nouveaux créanciers bilatéraux (figures 1 et 2). En outre, ces choix d’endettement s'opèrent dans le cadre de contextes macroéconomiques et de marchés de plus en plus instables.

L’année 2019 en 14 graphiques

Alors que la décennie touche à sa fin, il faut se réjouir des avancées obtenues dans le monde sur de nombreux fronts. Les pays les plus pauvres sont parvenus à développer l'accès à l'électricité, à l’eau et à l’assainissement. Les taux de pauvreté et de mortalité infantile ont fortement décliné. Et la technologie a connu une telle expansion que le nombre de téléphones portables dépasse à présent celui des habitants sur Terre. Mais cette décennie est aussi marquée par des records dramatiques. En 2019, le nombre de personnes déplacées contre leur gré a atteint un niveau inédit dans l’histoire. La concentration de dioxyde de carbone dans l'atmosphère n'a jamais été aussi élevée, tandis que la biodiversité recule toujours plus vite. Nous vous proposons d’entrer dans l'année 2020 avec une sélection de graphiques qui illustrent les progrès accomplis et les défis qu’il nous reste à relever.

Croissance trimestrielle du PIB du G20, troisième trimestre 2019, OCDE

La croissance du produit intérieur brut (PIB) réel de la zone G20 dans son ensemble a été stable à 0,7% au troisième trimestre de 2019 selon des estimations provisoires mais elle a ralenti dans la majorité des économies du G20. Le PIB s'est contracté en Afrique du Sud (de 0,1%, après une croissance de 0.8% au trimestre précédent). La croissance a également ralenti de manière significative en Corée et en Turquie (à 0,4%, contre 1,0% dans les deux pays) et au Canada (à 0,3%, contre 0,9%), plus modérément en Australie (à 0,4%, contre 0,6%), et marginalement en Chine (à 1,5%, contre 1,6%), en Indonésie (à 1,2%, contre 1,3%) et au Japon (à 0,4%, contre 0,5%).

Perspectives économiques : La faiblesse des échanges et de l’investissement menace la croissance à long terme

Les différends commerciaux, le manque de dynamisme de l'investissement des entreprises et la persistance des incertitudes liées à l'action publique sont autant de facteurs qui pèsent sur l'économie mondiale et font croître le risque d'une stagnation à long terme : c'est ce qui ressort de la dernière édition des Perspectives économiques de l'OCDE. La croissance du PIB mondial devrait s'établir à 2.9 % cette année, soit son niveau le plus faible depuis la crise financière, et se maintenir à 2.9 %-3 % en 2020 comme en 2021. En 2018, le PIB mondial avait progressé de 3.5 %.

Loi de Finances 2020 : De nouvelles dispositions douanières

La Loi de Finances 2020 apporte une vingtaine de nouvelles dispositions douanières que l’Administration des douanes et impôts indirects a synthétisées dans sa circulaire N°5999/210 en date du 27 décembre 2019. Voici les principaux changements relatifs au Code de douane et impôts indirects ainsi qu’au tarif des droits de douane. L’ADII a diffusé auprès de ses services la circulaire N°5999/210 relatives aux nouvelles dispositions douanières contenues dans la Loi de Finances 2020 réparties en quatre principaux chapitres. Dont voici celles relatives au CDII et au tarif des droits de douane.

Le secteur des matériaux de construction nécessite une qualité irréprochable

La Fédération des industries des matériaux de construction (FMC) du Maroc constitue une "locomotive" pour le secteur du bâtiment, a affirmé, mercredi à Rabat, la ministre de l'Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville, Nouzha Bouchareb. Lors d'une réunion tenue avec le président de la FMC, Mme Bouchareb a indiqué que le partenariat stratégique et historique liant la fédération et le ministère permettra le déploiement du secteur de l’habitat, dont l’impact sur l’économie marocaine est significatif, puisqu'il constitue près de 6% du PIB du Royaume. "Les stratégies entreprises par les deux entités doivent répondre aux attentes des deux grands chantiers entrepris par le Maroc, à savoir la régionalisation avancée et le nouveau modèle de développement, tout en s’inscrivant dans la nouvelle dynamique prônée par SM le Roi Mohammed VI", a-t-elle révélé.

Excédent de 28 milliards d’euros du commerce international de biens de la zone euro

Selon les premières estimations de l’Office statistique de l’Union européenne, Eurostat, les exportations de biens de la zone euro (ZE19) vers le reste du monde se sont établies à 217,9 milliards d’euros en octobre 2019, en hausse de 4,1% par rapport à octobre 2018 (209,3 mrds). Les importations depuis le reste du monde ont quant à elles été de 189,9 mrds d’euros, en baisse de 3,2% par rapport à octobre 2018 (196,1 mrds). En conséquence, la zone euro a enregistré en octobre 2019 un excédent de 28 mrds d’euros de son commerce international de biens avec le reste du monde, contre +13,2 mrds d’euros en octobre 2018. Le commerce intra-zone euro s’est établi à 174,9 mrds d’euros en octobre 2019, en baisse de 1,4% par rapport à octobre 2018.

L’IPPIEM hors raffinage de pétrole s’inscrit en hausse en novembre

Selon les chiffres émanant du Haut-commissariat au plan (HCP), l’indice des prix à la production du secteur des «Industries manufacturières hors raffinage de pétrole» a repris de la hauteur en novembre 2019. Dans une note d'information relative à l'indice des prix à la production industrielle, énergétique et minière (IPPIEM) du mois dernier, l’institution publique a indiqué qu’il s’est inscrit en légère hausse à 0,1% par rapport au mois d’octobre de cette année. Le rebond de l’IPPIEM au titre du mois de novembre met ainsi fin à trois mois de baisses consécutives observées au cours des mois d’octobre (0,1%), septembre (1,0%) et d’août derniers (1,1%).

CESE/Modèle de développement: Ce que veulent réellement les citoyens

Le dernier rapport du Conseil économique, social et environnemental (CESE), rendu public jeudi dernier, présente sa contribution au chantier de réflexion autour du nouveau modèle de développement. Un travail qui a mobilisé 58 experts, organismes et institutions et une consultation en ligne de plus de 5.800 citoyens. Le rapport propose 9 grands choix, regroupés en 4 grandes catégories, dont découlent plus de 180 actions. La mise en œuvre de ces actions pourrait, selon le Conseil présidé par Ahmed Réda Chami, se concrétiser sur les 5 prochaines années. Mais cela nécessite une forte mobilisation et implication des institutions et parties prenantes.

Une croissance au ralenti au troisième trimestre 2019

L'arrêté des comptes nationaux fait ressortir une croissance de l'économie nationale à 2,1% au troisième trimestre 2019, au lieu de 3% durant le même trimestre de l'année précédente, indique le haut commissariat au Plan dans sa dernière note d'information consacrée à la situation économique nationale. La valeur ajoutée du secteur primaire en volume, corrigée des variations saisonnières, a enregistré une baisse de 4,9% en volume, au lieu d'une hausse de 2,7% réalisée durant la même période en 2018. Ceci s'explique aussi bien par la baisse de l'activité de l'agriculture de 5,3% au lieu d'une hausse de 3,8% une année auparavant, et qu'à celle de la pêche de 1,3% au lieu d'une baisse de 8,6%.

Le dollar US à son plus bas niveau depuis l'été

Le dollar américain a chuté lundi pour le cinquième jour consécutif à son plus bas niveau depuis juillet dernier, selon l'indice ICE, une mesure de la valeur du billet vert par rapport à la majorité de ses principaux partenaires commerciaux. La valeur du dollar a glissé dernièrement alors que les rendements des obligations souveraines ont augmenté, deux signes d'un climat incertain chez les investisseurs, commente le Wall Street Journal, qui relève que ces derniers et les traders boursiers finissent l'année avec un degré d'optimisme que les tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine ne vont pas s'intensifier davantage.

Plan d’accélération industrielle : El Otmani précise les contours de la nouvelle approche

Mission accomplie pour la première génération du Plan d’accélération industrielle (PAI) et cap sur la deuxième génération de cette roadmap qui a propulsé le secteur industriel marocain ces dernières années. Le Chef du gouvernement précise les contours de la nouvelle approche qui sera adoptée pour la 2ème génération du PAI. Selon Saad-Eddine El Otmani, la 2-ème génération du PAI 2021-2025 va miser sur la consécration des acquis et leur généralisation à toutes les régions. Il a donné ce détail lors de la séance mensuelle des questions de politique générale à la Chambre des représentants le 30 décembre. Il a notamment laissé entendre que cette deuxième phase du PAI va intégrer les PME et aussi mettre l’industrie au cœur des transformations technologiques.

L’industrie automobile mondiale est au «pied du mur», selon Coface

L'industrie automobile mondiale passe par une période de turbulence, à en croire Coface. «Frappée par des réglementations de plus en plus strictes, en particulier pour des raisons environnementales, l'industrie automobile mondiale est au pied du mur et dans l'obligation de se réinventer», estime le spécialiste français de l'assurance-crédit dans une étude récente consacrée au secteur de l'automobile.

Crédit aux entreprises : l’embellie se confirme

Le tonus retrouvé du crédit bancaire constaté depuis quelques mois se confirme en cette fin d'année 2019, en particulier pour les prêts aux entreprises non financières privées (entreprises du secteur privée hors banques, OPCVM, assurances, etc.). Selon les dernières données de Bank Al-Maghrib, les crédits aux sociétés non financières privées ont connu une hausse notable de 6,6% à fin novembre 2019 en glissement annuel. Entre novembre 2018 et novembre 2019, ce sont plus de 22 milliards de DH de prêts supplémentaires qui ont été distribués à cette catégorie d'entreprises.

CESE : Le Maroc doit consacrer 3% de son PIB à la R&D à l'horizon 2030

Le Maroc se doit de fixer un objectif de 3% du produit intérieur brut (PIB) en dépense annuelle de Recherche et Développement (R&D) publique et privée à un horizon de 10 ans et de 1,5% en 5 ans, selon le Conseil économique, social et environnemental (CESE). Pour atteindre cet objectif, il est nécessaire d'augmenter progressivement le budget public dédié à la R&D à travers le financement direct des centres de recherche publics et les appels à projets portés par les agences de moyens (CNRST, IRESEN, etc) afin de stimuler le développement de projets dans des thématiques technologiques ou dans le cadre de contrats-programmes avec des secteurs industriels, a expliqué le Conseil dans son rapport intitulé "Le nouveau modèle de développement du Maroc: Contribution du CESE".

La dépendance en céréales et en sucre a la vie dure

«Quelles perspectives pour la dépendance alimentaire du Maroc à l’horizon 2025 ? Et quels sont les scénarios envisagés à cette date? C’est à ces questions qu’un récent document du HCP a tenté de répondre. L’étude du Haut commissariat au plan fait état à ce propos de l’accélération des activités agricoles au cours des dix dernières années. Cette accélération est due à «la mise en œuvre du Plan Maroc Vert et à des conditions climatiques particulièrement favorables (une pluviométrie moyenne annuelle de 385 mm, supérieure à une saison normale)».

Billets de banque : le passage aux coupures en polymère pour bientôt ?

Le passage aux billets de banque en polymère serait-il pour bientôt ? Si rien d’officiel ne filtre du côté de l’Institut d’émission, plusieurs sources bien placées dans le milieu financier rapportent que le changement du support des billets de banque est un sujet de débats chez les décideurs. Selon un officiel, des discussions récurrentes ont lieu dans le secteur ces derniers mois au sujet des préalables et des contraintes d’un éventuel basculement vers les billets polymérisés. Pour une autre source bien placée dans le secteur bancaire, l’amnistie sur les avoirs à l’extérieur pourrait être lue comme une étape pour ramasser l’ancien cash en circulation et l’éponger du marché.

Rapport sur la stabilité financière dans le monde, Octobre 2019

Les marchés financiers ont été ébranlés par les fluctuations liées aux tensions commerciales et par les préoccupations croissantes qu’inspirent les perspectives économiques mondiales. L’affaiblissement de l’activité économique et l’augmentation des risques à la baisse ont donné lieu, dans le monde entier, à une réorientation vers une politique monétaire plus conciliante, évolution qui s’est accompagnée d’une forte baisse des rendements sur les marchés. De ce fait, le montant des obligations à rendement négatif a augmenté jusqu’à atteindre 15 000 milliards de dollars. Les investisseurs s’attendent maintenant à ce que les taux d’intérêt restent très bas pendant une période plus longue que celle qui avait été prévue en début d’année. Dans le chapitre 1, nous examinons comment la quête de rendement des investisseurs a mis à rude épreuve les prix des actifs sur certains marchés et favorisé un nouvel assouplissement des conditions financières depuis l’édition d’avril 2019 du Rapport sur la stabilité financière dans le monde.

L’approche Parlementairedu Nouveau Modèle deDéveloppement du Royaume

L’étude du CESE sur « l’approche parlementaire du nouveau modèle de développement », fait suite à une saisine du Président de la Chambre des Représentants en date du 26 juillet 2018. Elle est le résultat d’une large revue des études et des rapports élaborés par le CESE en lien avec le sujet et des auditions avec les représentants de la Chambre des Représentants et des experts en droit constitutionnel ainsi que des débats internes entre les membres de la Commission ad hoc qui a été créée et chargée de la réalisation de ladite étude. Le CESE, sur la base de l’ensemble des études, rapports et avis qu’il a réalisés a proposé, dans la première partie de cette étude les contours d’une plateforme pour un nouveau modèle de développement (NMD)

Nouveau modèle de développement au Maroc

I l est devenu très évident aujourd’hui de constater une baisse du niveau de satisfaction et de confiance à l'égard des institutions et des mécanismes traditionnels relatifs à la démocratie représentative. Ce constat est fortement présent parce que beaucoup de citoyennes et de citoyens, surtout les jeunes, se sentent à l’écart des institutions délibératives, des élus et des politiciens en général, ce qui pousse actuellement tous les acteurs sociétaux (autorités, élus, partis politiques, ONG, etc.) à chercher des mécanismes et des moyens pour donner aux populations la possibilité de participer directement à la prise de décisions politiques en complétant les formes existantes de la démocratie représentative. Les pratiques des démocraties participative et délibérative ont montré dans plusieurs cas que des formes plus directes d'implication des citoyens ont un certain nombre d'effets positifs sur la vie démocratique.

La production et les ventes dans l’industrie rechutent en novembre

Après deux mois consécutifs de hausse, la production et les ventes du secteur industriel ont enregistré une baisse au titre du mois de novembre 2019, selon les chiffres publiés par Bank Al-Maghrib. La baisse d’un mois à l’autre des indicateurs d’activité dans l’industrie intervient ainsi après les hausses observées au cours des mois d’octobre et de septembre derniers et qui avaient concerné l’ensemble des branches d’activité à l’exception de l’«agro-alimentaire» ; laquelle avait connu une stagnation en septembre. Selon les résultats de l’enquête mensuelle de conjoncture de la banque centrale du mois dernier, « la production et les ventes auraient connu un repli dans toutes les branches d’activité. Par destination, les ventes locales auraient reculé, alors que les exportations auraient stagné ».

Tanger-Tétouan-Al Hoceima : un bon cru des IDE

Les préfectures et provinces relevant de la région ont perçu des investissements publics de plus de 31 milliards de dirhams en 2018. En effet, le groupe indien Varroc Lighting Systems, spécialisé dans la production de systèmes électriques de véhicules, a inauguré à Tanger, la première partie d’une usine avec un investissement de 45 millions d’euros, tandis que l’usine de câblage du groupe allemand Prettl a commencé sa production, grâce à un investissement de 130 millions de dirhams.Si la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima poursuit son essor, des efforts doivent être consentis à l’avenir pour garantir un équilibre entre les préfectures et les provinces de la région, avec des investissements permettant de réduire la migration et de renforcer l’équité territoriale.

Quotas annuels à importer : Les précisions de la tutelle

Le ministère de l’industrie, du commerce, de l’économie verte et numérique rappelle dans ce document que ces quotas à importer concernent le sucre raffiné, le lait en poudre écrémé, le lait en poudre entier et le blé tendre biscuitier. S’agissant de la répartition, elle sera effectuée par une commission interministérielle composée des représentants du ministère de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, de la Direction générale du commerce, de la Direction générale de l’industrie et de l’Administration des douanes et impôts indirects (ADII). A ce titre, la Direction générale du commerce souligne que les modalités d’importation, de contrôle et de traçabilité du blé tendre biscuitier sont fixées par décision conjointe du ministère de l’agriculture, du ministère de l’industrie, du commerce, de l’investissement et de l’économie numérique et du ministère chargé du commerce extérieur.

La CGEM face aux défis et attentes des entreprises marocaines

La parole a été donnée par la suite à Ahmed Mehdi Tazi, qui a présenté les grandes lignes du programme du binôme, relevant que les attentes et doléances des opérateurs économiques des les différentes régions sont les mêmes : accès au financement, export, ressources humaines et impôts entre autres.Cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’une tournée qui a mené le binôme Alj-Tazi à plusieurs régions du Maroc, afin de s’informer des besoins et attentes des entreprises et des opérateurs économiques de Marrakech-Safi et prendre note de leurs remarques et propositions pour les intégrer dans le programme d’action de la CGEM.Le Conseil d’Administration de la CGEM réuni, le 16 décembre dernier, a validé la candidature du binôme Chakib Alj et Ahmed Mehdi Tazi.

La part du blé dans les importations se maintiendrait à une moyenne de 63% à l’horizon 2025

Les recettes des exportations des produits agricoles ont affiché une croissance annuelle moyenne de 8,6 % au cours des dix dernières années, passant de 11,4 Mds de DH en 2008 à 27,1 Mds en 2018. Quant aux importations des produits agricoles et de la pêche, elles se sont élevées à 40,7 milliards de dirhams en 2018, mais leur rythme d’évolution au cours des dix dernières années a été moins soutenu que celui des exportations, +0,07% en moyenne par an. En conséquence, le taux de couverture des importations par les exportations des produits agricoles s’est amélioré significativement en 2018, pour atteindre 61,9%, en moyenne, sur la même période.

Brexit: la croissance économique du Royaume-Uni en perte de vitesse

Le Royaume-Uni a enregistré sa pire croissance, hors période de récession, depuis la seconde guerre mondiale, à cause principalement des incertitudes liées au Brexit, selon une étude révélée par le journal The Guardian. Les entreprises britanniques ont vécu 2019 avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête. La perspective d’un Brexit sans accord avec les Européens, synonyme de rupture brutale des relations commerciales, a forcé les entreprises à s’adapter. Elles ont ralenti leurs investissements mais aussi leurs activités, à l’image du secteur automobile, dont beaucoup de sociétés ont été contraintes de se mettre deux fois en congés cette année
Conjoncture en début d'année 2020


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