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RP Conjoncture 14-20-10-2019





Manque de confiance entre les opérateurs économiques

L'économie marocaine est morose. Non seulement la croissance créatrice d'emplois n'est pas au rendez-vous depuis plusieurs années, mais la confiance au sein du marché marocain est au plus bas. Cela est dû aux délais de paiement qui demeurent longs au Maroc, traduisant fidèlement le faible dynamisme de l'économie. Aujourd'hui, les délais se situent en moyenne à 180 jours (en France, la moyenne des retards est de 11 jours). Une étude réalisée par la société spécialisée Inforisk montre sans la moins ombre de doute que les délais de paiement au Maroc restent toujours longs en dépit de leur stabilisation.

Au Maroc, l'utilisation du chèque en nette régression (BAM)

L’utilisation du chèque continue de régresser. La preuve: ce moyen de paiement ne représente que 14% au niveau de la répartition en nombre des moyens de paiement échangés à fin 2018, contre 24% une année auparavant, selon le rapport annuel sur les infrastructures des marchés financiers, les moyens de paiement, leur surveillance et les initiatives d’inclusion financière établi par Bank Al-Maghrib (BAM).

Le secteur du textile-habillement est monté en qualité et en compétences ces dernières années

Le secteur du textile-habillement est monté en qualité et en compétences au Maroc ces dernières années, a souligné jeudi, à Marrakech, le ministre de l'Industrie, du Commerce, de l'Économie verte et numérique, Moulay Hafid Elalamy. "Ce secteur est doté d'opérateurs aguerris qui ont une grande expertise et expérience, mais, aussi des professionnels motivés à développer leur secteur qu'ils ont pris à bras-le-corps, a relevé M. Elalamy dans une déclaration à la presse à l'occasion de l'inauguration officielle des deux salons du Textile-Habillement "Maroc in mode" et "Maroc sourcing".

Une progression de 93% des ordres de paiement entre 2006 et 2018

Depuis sa mise en place en septembre 2006, le SRBM a connu une progression quasi-régulière des ordres de paiement exécutés. Les volumes réglés via ce système sont passés de 7.563 ordres de paiement à cette date, correspondant à un montant mensuel de 205 milliards de dirhams, à 15.774 ordres représentant un montant mensuel de 396 milliards de dirhams en 2018, soit une progression respective de 93% et 109%, précise BAM dans son rapport annuel sur les infrastructures des marchés financiers et les moyens de paiement, leur surveillance et les initiatives d'inclusion financière au titre de l'exercice 2018.

Les déclarations des incidents de paiement poursuivent leur trend haussier

Les déclarations des incidents de paiement ont maintenu leur croissance au titre de l’année 2018, a relevé Bank Al-Maghrib (BAM) dans son rapport annuel sur les infrastructures des marchés financiers et les moyens de paiement, leur surveillance et les initiatives d’inclusion financière. Selon la Banque centrale, les déclarations des incidents de paiement ont poursuivi leur croissance enregistrant un accroissement de 6,41% au cours de l’année dernière, correspondant à 460.288 déclarations contre 4,84% un an auparavant (432 578).

Les ventes de ciment reprennent

Net rebond de l’activité des cimentiers nationaux. Les indicateurs du secteur illustrent la reprise des ventes de ciment. Une évolution confirmée par les membres de l’Association professionnelle des cimentiers (APC), en l’occurrence Asment Temara, Ciments de l’Atlas, Ciments du Maroc et LafergeHolcim Maroc. Se référant aux dernières données disponibles sur le site du ministère de l’aménagement du territoire national, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville, les livraisons du mois de septembre se sont consolidées de 9,4% par rapport au même mois de l’année. Elles se sont ainsi établies à 1,14 million de tonnes contre 1,04 million de tonnes écoulées à la même période de l’année passée.

Karim Al Aynaoui «Le défi pour le Maroc c’est la croissance, l’emploi des jeunes et l’inclusion sociale»

Policy Center for the New South multiplie les publications et les évènements de réflexion chaque année. Le centre élargit également son réseau et compte de plus en plus d’experts internationaux. En effet, l’ex-OCP Policy Center produit un nombre abondant de publications et constitue déjà une référence pour les chercheurs dans le domaine des politiques publiques et des relations internationales. Présent lors de la World Policy Conference qui se déroule du 12 au 14 octobre à Marrakech, Karim Al Aynaoui, nous livre sa lecture des évolutions que connaît le monde et nous dévoile par la même occasion quelques indiscrétions sur le prochain événement que le think tank qu’il préside organisera prochainement.

Rapport annuel sur les infrastructures des marchés financiers et les moyens de paiement, leur surveillence et les initiatives d'inclusion financière

Dans un contexte international marqué par le développement des technologies disruptives de paiement, les autorités de régulation du secteur financier ont renforcé les dispositifs de prévention et de maîtrise des risques y associés tout en veillant à favoriser l’innovation. Au plan national, les efforts consentis par Bank Al Maghrib, conjointement avec l’Agence Nationale de Réglementation des Télécommunications et les autres parties prenantes, ont permis le déploiement du paiement mobile interopérable et en temps réel. Dans ce cadre, une nouvelle infrastructure «switch du paiement mobile » a été mis en place en vue d’assurer cette interopérabilité.

La généralisation des virements interbancaires instantanés à l'étude chez Bank Al-Maghrib

Bank Al-Maghrib indique que le groupement du SIMT (Système Interbancaire Marocain de Télécompensation) a constitué un comité de pilotage chargé d'examiner les solutions afférentes au virement instantané, que la Banque centrale suivra de très près. C'est une revendication de plus en plus persistante aussi bien chez les entreprises que chez les particuliers : l'instantanéité des virements interbancaires, dont l'absence ne se justifie plus aujourd'hui eu égard aux progrès technologiques; mais surtout eu égard à la prépondérance d'une digitalisation devenue le pilier des stratégies de transformation des banques.

Oriental : Lancement du projet d’appui à l’infrastructure énergétique

Le projet « Appui à l’amélioration de l’infrastructure énergétique dans la région de l’Oriental » (APIELO) de l’Agence de Coopération Allemande (GIZ), a été lancé mercredi à Oujda en vue de promouvoir l’efficacité énergétique (EE) et les énergies renouvelables (ER) dans la région.APIELO entend accompagner les acteurs privés et publics locaux vers leur nouveau rôle de porteurs de projets énergétiques, stimulant ainsi le développement de ce marché local dans l’Oriental et contribuant à la protection du climat.La région de l’Oriental, la première à bénéficier d’un projet de la GIZ dans ce domaine, est prédéfinie pour un tel développement, grâce à son fort potentiel en sources d’énergies renouvelables, telles que l’énergie solaire, hydroélectrique et en biomasse, affirment les responsables du projet.

La Bourse de Casablanca termine en hausse

La plus grande hausse au niveau sectoriel a été accusée par "Distributeurs" (+2,01%), sous l'effet de la bonne tenue des titres "Fenie Brossette" (+6,79%), "Label Vie" (+3,56%) et "Stokvis Nord Afrique" (+0,65%). En revanche, l'indice "Chimie" (-5,07%) a accusé la plus forte baisse sectorielle, sous l'effet de la chute du titre "Snep" (-5,44%). Les plus fortes hausses ont été réalisées par Fenie Brossette (+6,79% à 59 DH), SMI (+5,24% à 1.789 DH), Timar (+4,01% à 186,95 DH), Label Vie (+3,56% à 2.677 DH) et Atlanta (+2,57% à 65 DH).

Chine/USA: Que contient l’accord commercial partiel

Alors que Pékin et Washington tentent de calmer le jeu, les prix du pétrole adoptent une tendance baissière. Hier dans la matinée, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 58,13 dollars à Londres, en baisse de 2,06% par rapport à la clôture de lundi. A New York, le baril américain de WTI pour novembre lâchait 2,02%, à 52,61 dollars. Pour de nombreux analystes, l’incertitude domine. Les investisseurs craignent les risques géopolitiques et une croissance économique mondiale fragile avec des disparités régionales.

Bourse : les bons plans de CFG Bank

Le format initial de cette conférence était réservé aux investisseurs étrangers - point fort de CFG Marché - avant de s'ouvrir, petit à petit, au fil des éditions, aux gérants d'OPCVM locaux, de tous bords, et de quasiment toutes les sociétés de gestion. Position forte sur les investisseurs étrangers La société de Bourse de CFG Bank s'est construite au fil du temps une solide position auprès des investisseurs étrangers, ce qui lui confère aujourd'hui plus de 40% des volumes traités par ces investisseurs sur le marché boursier casablancais.

Les grandes banques recrutent entre 450 000 et 500 000 nouveaux clients par an

En 2019, les banques commerciales ont, toutes, recruté durant les premiers six mois plus de clients qu’à fin juin 2018. C’est du moins ce qui ressort de leurs comptes semestriels. L’enrichissement de fonds de commerce a été plus remarqué chez les grandes banques qui ouvrent en moyenne entre 450 000 et 500 000 comptes par an. Les trois premiers groupes bancaires, en l’occurrence Attijariwafa bank, BMCE Bank Of Africa (BBOA) et la Banque populaire, en plus de Al Barid Bank, concentrent plus de 80% de la nouvelle clientèle des établissements de crédit. «L’on devrait être sur une croissance de 4 à 5% des ouvertures de nouveaux comptes, soit quasiment le même niveau de croissance qu’en 2018», confie le DGA d’une grande banque. A en croire cette estimation, le secteur finira l’année avec 28,5 millions de comptes, soit 1,5 million de plus qu’en 2018.

Les banques commerciales continuent de se battre pour préserver leur part de marché

L’activité commerciale des 10 banques commerciales que compte le secteur, CFG Bank et Al Barid Bank compris, connaît une certaine décélération ; les établissements bancaires se livrant à une rude concurrence en vue, au moins, de préserver leur part de marché. Sur le plan national, les banques ont totalisé un encours de dépôts de 742 milliards de DH à fin juin 2019, en hausse de 4,3%, par rapport à la même période de l’année précédente. L’encours des crédits, lui, a affiché une progression de près de 5%, pour atteindre 686 milliards de DH.

Charte de l’investissement : une réforme qui ne veut pas aboutir depuis 2016 !

Rien ne filtre encore sur la nouvelle charte de l’investissement. Pourtant, ce grand dossier de réforme, dont l’aboutissement est attendu depuis juillet 2016, devait être dans le circuit d’adoption depuis des mois. Certes, le calendrier législatif des derniers mois n’a pas aidé pour une adoption rapide. Mais le projet a accusé un retard certain depuis les premières discussions menées par l’équipe actuelle du département du commerce et de l’industrie il y a plus de trois ans.

Maroc : La baisse de la confiance des ménages plombe la croissance économique

Depuis le quatrième trimestre 2018, la confiance des ménages au Maroc dégringole. Ce ressenti, qui se traduit par une baisse de confiance, n'est pas sans effet sur l'économie marocaine. Pour l'économiste, «si les banques jouent le jeu et commencent à financer sérieusement l'économie nationale, et notamment les PME et les ménages, on peut espérer qu'il ait une reprise de confiance et de croissance».

PLF 2020 : la dernière transition fiscale ?

Les nouvelles mesures fiscales prévues dans le projet de loi de finances (PLF) de l’année 2020 répondent faiblement aux attentes exprimées lors des dernières assises nationales sur la fiscalité. Les propositions contenues dans le PLF 2020 sont plutôt favorables principalement au capital national et aux pressions exercées par l’Union européenne et l’OCDE. En voici le résumé. Converger progressivement les taux d’IS appliqués aux sociétés industrielles, qu’il s’agisse de chiffre d’affaires local ou à l’export, ou encore à certains secteurs bénéficiant du taux réduit de 17,5%, vers un seul taux d’imposition.

The Role of the AfDB and the Future of Africa

The African Development Bank (AfDB) Group is one of the largest development institutions on the African continent, providing both financial support and technical advice to its 54 regional, 27 non-regional countries. The AfDB has a distinct role that no other bilateral or multilateral development partner can match in generating relevant data and knowledge products, providing expert advice, and convening power to its members. As the region’s premier development bank, the AfDB is a trusted partner to many African countries. Yet, the institution is operating in a regional environment that has evolved significantly in the past 30 years. Many Africans are richer, freer, and have more capable governments now than in the past.

Budget: Le déficit à 3,2% du PIB à fin septembre

Les dépenses de fonctionnement ont atteint 152,8 milliards de DH dont 82,8 milliards ont concerné les traitements et salaires. Ces derniers ont augmenté de 4,4% sous l’effet de la hausse structurelle de la masse salariale et des rappels A trois mois de la fin de l’exercice, le déficit budgétaire culmine à 32,3 milliards de DH. Ce qui représente environ 3,2% du PIB. Et la situation risque de s’aggraver davantage avec les indemnités versées aux ministres partants et primes d’engagement aux nouveaux ministres. Sans oublier que sur les neuf mois, une bonne partie des charges de fonctionnement a été couverte par le recours à l’emprunt (source TGR).

La filière agrumicole sinistrée!

La filière agrumicole broie du noir. A la veille du lancement de la nouvelle campagne d’exportation, les opérateurs se disent «sinistrés et dans l’incapacité de subvenir aux besoins de financement des expéditions sur les marchés extérieurs». La crise a pratiquement monopolisé les débats de la dernière assemblée générale de la Fédération interprofessionnelle ma­rocaine des agrumes (Maroc Citrus) tenue le 10 octobre à Casablanca.

Impôts: Une amnistie en route

«En fait, cette contribution libératoire s’appliquera aux fonds détenus par les contribuables chez eux et qui souhaitent les verser sur leur compte bancaire», précise un expert-comptable. La contribution libératoire vise donc à permettre à ces personnes de réintroduire leurs avoirs liquides dans le système bancaire et de réintégrer l’économie formelle moyennant le paiement de 5% de ces fonds.Les personnes qui se seront acquittées de la contribution libératoire ne seront pas tenues de payer l’impôt sur le revenu ni des amendes, pénalités et majorations relatifs aux sanctions pour infractions fiscales en rapport avec les fonds déclarés.

Investissement à l’étranger: Où sont les PME?

En l’espace d’un an, le groupe Banque Populaire a acquis trois établissements bancaires auprès de BPCE à Maurice, au Cameroun et dernièrement au Congo. Maroc Telecom a de son côté finalisé, il y a quelques mois, l’acquisition de Tigo Tchad. Les groupes marocains restent à l’affût des opportunités sur le continent. Banques, télécoms et de plus en plus les promoteurs immobiliers et l’OCP sont les porte-drapeaux les plus visibles du Maroc en Afrique. A fin 2018, le stock des investissements directs marocains à l’étranger a atteint 50 milliards de DH. Les entreprises marocaines sont présentes dans une trentaine de pays africains, mais une poignée concentre leurs intérêts. Entre 2003 et 2017, plus de 37 milliards de DH de transactions y ont été réalisées, soit en moyenne 60% des investissements directs marocains à l’étranger.

PLF 2020 : Des mesures chocs pour redonner confiance aux opérateurs

Le projet de Loi de finances 2020 entre dans sa dernière ligne droite avant d’atterrir au parlement. L’objectif principal de ce PLF est de redonner confiance aux opérateurs économiques et aux contribuables. Quelques mesures phares ont d’ores et déjà fuité. Le projet de Loi de finances 2020 suit son cours. Les principales mesures de ce PLF, le premier après les 3èmes Assises nationales de la fiscalité tenues en mai dernier, ainsi que les textes d’application qui l’accompagneront ont été discutés le 17 dernier en conseil de gouvernement.

Making Globalization More Inclusive: Lessons from experience with adjustment policies

Over the last 50 years, the remarkable opening and integration of the world economy, in combination with the rapid pace of technological change, has contributed to raise the living standards of billions of people around the world, including some of the poorest. But this process of globalization has necessarily been accompanied by economic change, churn and displacement as labour, together with other factors of production shifted from declining industries to expanding ones.Developing countries have become increasingly integrated into the world economy.

L’OMC analyse l’emploi dans le secteur marocain du textile au lendemain de la crise mondiale

Une nouvelle publication de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) vient de voir le jour, présentant les enseignements tirés des activités visant à aider les marchés du travail à s’adapter à la mondialisation. L’un des huit chapitres de ce document est consacré à l’expérience marocaine pour faire face aux effets de «la crise mondiale sur les emplois du textile, de l’habillement, du cuir et de la chaussure au Maroc». Cette partie de la publication a été élaborée par deux économistes marocains qui faisaient partie de l’équipe de recherche.

Le dirham s'apprécie face au dollar

Le dirham s'est apprécié de 0,39% par rapport au dollar et s’est quasiment stabilisé vis-à-vis de l'euro, lors de la période allant du 03 au 09 octobre, selon Bank Al-Maghrib (BAM). Au cours de cette période, aucune opération d’adjudication n’a été réalisée sur le marché des changes, indique BAM dans une note sur ses indicateurs hebdomadaires. Selon BAM, les réserves internationales nettes se sont établies, au 4 octobre, à 232 milliards de dirhams (MMDH), en baisse de 0,4% d’une semaine à l’autre mais en progression de 3,8% en glissement annuel, rapporte la MAP.

Les finances publiques encore dans le creux de la vague

La situation des finances publiques laisse encore à désirer. Selon les dernières statistiques de la Trésorerie générale du Royaume (TGR), le déficit budgétaire a continué à se creuser au terme des neuf premiers mois de l’année 2019. En effet, sur la base des recettes encaissées et des dépenses émises, l’exécution de la loi de Finances fait ressortir un déficit budgétaire de 32,3 milliards de dirhams (MMDH), contre 26,3 milliards de dirhams (MMDH) durant la même période un an auparavant.

La confiance des ménages continue de fléchir

Les ménages marocains continuent à broyer du noir. L’indice de confiance des ménages (ICM), l'indicateur synthétisant cette confiance, continue sa tendance baissière entamée depuis plus d’un an. Selon les résultats de l’enquête de conjoncture réalisée par le Haut-commissariat au plan auprès de ces derniers, au troisième trimestre de 2019, l'indice de confiance des ménages s’est établi à 74,8 points, au lieu de 74,9 points enregistrés le trimestre précédent et 82,5 points une année auparavant. La dégradation de la confiance des ménages s’est ainsi poursuivie pour le deuxième trimestre consécutif, mettant hors d’eux nombre de ménages marocains qui s’enfoncent visiblement dans un pessimisme profond.

Services bancaires : Le prix du panier moyen continue de progresser

Bank Al-Maghrib décrit dans son rapport un Indice des Prix des Services Bancaires (IPSB) en constante progression depuis 2011, bien plus rapidement que l'évolution du panier moyen de la ménagère mesuré par l'indice des prix à la consommation (IPC). L'IPSB, tel que calculé par Bank Al-Maghrib, est un panier qui tient compte de services bancaires comme le «Package», les «Frais de tenue de compte» ou encore la «Carte bancaire Electron». À fin 2018, cet indice s’est établi à 126,76 enregistrant ainsi une hausse de 26 points par rapport à l’année de référence 2011, et une quasi-stagnation par rapport à 2017 qui a elle connu une forte progression. Cette tendance traduit donc le renchérissement des services bancaires qui composent le panier

Exportation des produits agricoles : L’urgence d’améliorer le système de normalisation

L’opposition des deux ténors du commerce mondial est en réalité une mauvaise nouvelle pour le libre-échangisme, vidé de sa substance par des règles parfois utilisées à mauvais escient par les Etats à des fins protectionnistes. Il s’agit, entre autres des obstacles techniques au commerce, des normes sanitaires et phytosanitaires et des règles d’origine. Depuis près de 25 ans, avec l’avènement de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), la bataille pour les nations ambitionnant de s’imposer sur les marchés porteurs par les exportations, ne se situe plus au niveau des mesures douanières, mais plutôt sur le terrain des barrières non tarifaires, laissées à la discrétion des Etats, avec l’objectif, entre autres de protéger la santé de leur population.

Le cash représente 23% du PIB du Maroc

La monnaie fiduciaire représente 30% de l'agrégat monétaire M1 et 23% du PIB, relève un rapport de la banque centrale sur les infrastructures des marchés financiers, les moyens de paiement, leur surveillance et les initiatives d'inclusion financière publié mardi. Etablie à une valeur de 249 milliards de dirhams à fin 2018, la circulation fiduciaire au Maroc maintient une augmentation de 7%, soit une évolution similaire à celle enregistrée un an auparavant.

PLF : près de 20.000 nouveaux postes pour l’Enseignement et la Santé

Le PLF 2020 prévoit l’augmentation de l’investissement public dédié aux crédits alloués au budget général, aux établissements et entreprises publics ainsi qu’aux collectivités territoriales. Le gouvernement devra ainsi revoir à la hausse le volume des investissements publics. Ceux-ci seront en effet portés à 198 milliards de dirhams, dont 78 milliards pour le budget général, selon les données préliminaires du PLF 2020, rapporte le quotidien Al Massae dans son édition de ce mercredi.

La Banque mondiale veut accélérer la mise en oeuvre de la ZLECA

L'instauration d'une Zone de libre-échange continentale (Zlec) en Afrique va apporter d'importants bénéfices économiques au continent, a estimé mercredi le président de la Banque mondiale, encourageant les pays signataires à faire preuve de pragmatisme pour que ce traité puisse être pleinement mis en oeuvre. "Une harmonisation des droits de douane, des procédures douanières et frontalières suffisamment efficaces pour permettre le passage de marchandises aux frontières (sans délai) sont autant d'éléments clés pour faire en sorte que l'accord commercial en Afrique fonctionne bien", a commenté David Malpass en marge des réunions de la Banque mondiale,selon l'AFP.

Les freins à l'inclusion financière des entreprises au Maroc

Malgré le progrès significatif réalisé par le Maroc en termes d'utilisation des services financiers par les entreprises, les micro-entreprises et les TPE rencontrent des obstacles à leur inclusion financière associés principalement au volume de leurs activités et à leur perception à l'égard du secteur financier, note la banque centrale dans un rapport publié mardi.Quant aux niveaux d'informel et de cash, ils pénalisent l'inclusion financière des individus et des entreprises, en particulier du fait de l'incapacité des opérateurs financiers à apprécier le risque de ces segments et l'appréhension de ces populations par rapport aux circuits financiers formels. On parle ici par exemple de l'exclusion économicosociale associée à des facteurs culturels, qui entraine une forte exclusion financière des femmes par rapport aux hommes.

Marsa Maroc : les importations céréalières profiteront à l'entreprise

La campagne agricole 2018-2019 s'est achevée sur une production céréalière de 52 millions de quintaux, en baisse de 49% par rapport à la campagne précédente. Ce chiffre arrêté par le ministère de l'Agriculture a permis de fixer les droits d'importation sur le blé tendre, qui constituent le coup d'envoi de la saison des importations céréalières, attendues en hausse pour combler le déficit de production locale. Le top management de Marsa Maroc, qui a tenu une conférence de presse mardi à Casablanca, précise que l'impact de ces importations sur son chiffre d'affaires ne sera observé que sur la deuxième moitié de l'année, ce qui explique la baisse enregistrée sur ce segment au S1.

L'Afrique parie sur la digitalisation de l'agriculture pour une meilleure compétitivité | Africa Diligence

L’alliance du digital et de l’agriculture est une opportunité pour la compétitivité de l’économie africaine. Alors que le continent doit relever les défis de modernisation et d'adaptation au changement climatique, le digital pourrait faire de ce segment le nouvel or vert des Etats stratèges d’Afrique. C’est un fait : la productivité agricole en Afrique accuse un retard important par rapport aux autres régions du monde. Ce retard repose sur un paradoxe : le continent possède 65 % des terres arables disponibles sur la planète et pourtant, il dépense chaque année 45 milliards USD en importation de denrées alimentaires. Ce chiffre pourrait même atteindre 110 milliards en 2025.

Les investissements espagnols pèsent près de 4,5 milliards d’euros au Maroc

Le Maroc est la première destination des investissements espagnols en Afrique, avec un montant cumulé de près de 4,5 milliards d’euros, soit plus de 74 milliards de DH. Réalisés par plus de 600 entreprises espagnoles présentes dans le pays, ces investissements génèrent plus de 20.000 emplois directs. Ils ont été consentis dans plusieurs secteurs, notamment l’automobile, l’infrastructure, la logistique, le textile, le tourisme, les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique, la gestion de l’eau, l’agriculture, la santé et l’éducation.

Bourse: Le Masi repart de zéro

Les bénéfices de la cote ont baissé de 4% à fin juin. Mais cette baisse est à relativiser puisqu'elle intègre un impact fiscal non négligeable, notamment la contribution sociale de solidarité. «La capacité de distribution des sociétés cotées ne devrait pas être impactée. La masse des dividendes progresserait de 1,3% cette année grâce à la bonne tenue des indicateurs opérationnels et la solidité des bilans des grandes capitalisations», estime Attijari Global Research.

Textile: Arkeos se lance dans l’impression directe

Le marocain Arkeos, spécialisé dans les équipements et solutions d’impression bureautique, technique, graphique et éditique, parie sur la technique d’impression directe pour conquérir les textiliens. Arkeos déploie sa solution pour concurrencer les rotatives, «qui vont être remplacées d’ici 10-15 ans par des machines digitales». Arkeos intervient sur plusieurs segments de marché: impression bureautique (50% de son chiffre d’affaires), impression graphique (30%) et l’impression textile (20%).

Automobile: Un nouvel équipementier se lance à Tanger

L’usine s’étend sur 11.300 m2 et dispose d’une capacité de production de 300.000 systèmes de direction électriques et 700.000 colonnes manuelles de direction (Ph. Adam)L’usine s’étend sur 11.300 m2 et dispose d’une capacité de production de 300.000 systèmes de direction électriques et 700.000 colonnes manuelles de direction. D’ailleurs, l’usine fabrique non seulement des colonnes de direction manuelles, mais aussi des systèmes de direction électriques de dernière génération dont le lancement aura lieu dès le mois prochain.

Où faut-il investir au Maroc ?

Le Maroc a réalisé une bonne performance dans le classement Doing Business avec un bond de 9 places en 2019 et l’on ne compte plus les success stories qui ont percé dans plusieurs secteurs. Pourtant, certains investisseurs préfèrent prendre le risque sous d’autres cieux, arguant d’un manque d’opportunités. Hatim Ben Ahmed et Karim El Gaouzi ont accepté d’analyser pour EE cette situation afin de revenir sur les secteurs où il fait bon investir aujourd’hui.

Le solaire photovoltaïque, une solution appropriée aux défis de sécurité d’approvisionnement

« L’énergie solaire est entrée dans un cycle de baisse des coûts, de déploiement croissant et de progrès technologique accéléré », a ajouté le ministre dans une allocution lue en son nom par le directeur des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, M. Mohamed Ouhmed, à l’occasion de l’inauguration du Centre éducatif du village solaire Id Mjahdi, relevant de la commune d’Ounagha (province d’Essaouira).

HCP : La modernisation est en marche

Le reengineering du modèle de gestion du HCP se fait dans le cadre de la réalisation des impératifs de mise en oeuvre des Objectifs de développement durable et de la régionalisation avancée. Le patron de l’organe des prévisions et de production des statistiques qui, dès 2005, a souligné les limites du modèle de développement, a tenu à rappeler dès l’entame de son allocution que le reengineering du modèle de gestion du haut-commissariat au Plan se fait dans le cadre de la réalisation des impératifs de mise en oeuvre des Objectifs de développement durable (ODD) et de la régionalisation avancée. A ce titre, il y a lieu de citer l’organisation de deux consultations nationales (2016 et 2019) sur la mise en oeuvre des ODD au Maroc, l’évaluation de la capacité du système statistique national à répondre aux indicateurs de mesure et de suivi et l’organisation des consultations régionales (Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Fès-Meknès et Marrakech-Safi).

Extension portuaire : Un véritable relais de croissance pour l’industrie du Maroc

Après son extension, le complexe portuaire Tanger-Med est devenu le plus grand port de Méditerranée et d’Afrique en termes de capacité de conteneurs. Le prince héritier Moulay Hassan a inauguré le 28 juin dernier l’extension portuaire, qui fait du complexe Tanger-Medle plus grand port de Méditerranée et d’Afrique en termes de capacité de conteneurs.Le port Tanger-Med 2 comprend deux terminaux à conteneurs, TC3 et TC4, qui à eux deux représentent une capacité additionnelle de 6 millions d’équivalent vingt pieds (EVP), portant la capacité totale du complexe à 9 millions de conteneurs EVP.

Trésor : Marché intérieur, principal recours pour combler le déficit

Au cours des quatre derniers mois de l’année 2019, le marché intérieur a été à la rescousse du Trésor public pour combler son déficit. Compte tenu d’un besoin de financement de 38,1 Mds de DH, le Trésor a eu recours à fin septembre au financement intérieur pour un montant de 33,7 Mds de DH. Le déficit du Trésor tel qu’il ressort des statistiques mensuelles publiées par la Trésorerie Générale du Royaume ne s’allège pas d’un iota à fin septembre. Au courant de 2019, le déficit a emprunté un trend haussier faisant fi des éléments exceptionnels ou conjoncturels (remboursement des impôts, recettes de privatisation…). S’établissant à 32,3 Mds de DH à fin septembre 2019, le déficit du Trésor conduit ipso facto au recours à l’emprunt.

PLF 2020 : Le secteur privé orphelin ?

La CGEM a démarré la semaine dans l’embarras avec la rencontre tenue ce lundi matin avec l’Exécutif qui a présenté le PLF 2020 aux acteurs économiques et sociaux pour recueillir leurs avis et attentes aux différentes questions afin d’affiner certaines des dispositions du PLF avant de le présenter au conseil de gouvernement. C’est finalement Jalal Charaf, fraichement arrivé à la direction générale de la CGEM, remplaçant Fadel Agoumi qui avait également démissionné de son poste au sein de la confédération, qui a pris part à cette réunion.

Salaires en 2019 : les secteurs qui rémunèrent le mieux

Comment évoluent les salaires des cadres, managers et dirigeants? Quels sont les secteurs qui rémunèrent le mieux ? Quels sont les avantages accordés?… Chaque année, le cabinet Diorh dresse les grandes tendances des pratiques de rémunération des principales entreprises de la place. Grosso modo, il faut souligner que le marché s’est habitué depuis ces trois dernières années à des évolutions cohérentes en matière salariale où les augmentations ne dépassent guère les 4%, et ce sans corrélation avec la croissance économique. L’année 2019 ne déroge pas à la règle.

La croissance pénalisée par le solde négatif des échanges extérieurs

La situation de l’économie marocaine, telle qu’elle apparaît dans les comptes nationaux arrêtés pour le premier et le deuxième trimestres de l’année, semble tout à fait conforme aux prévisions établies par le HCP dans son Budget économique présenté au mois de juillet dernier. Dans ce document, le Haut commissariat au Plan tablait sur une croissance de 2,7% pour 2019, une estimation bien en deçà de celle (3,2%) anticipée par le Fonds monétaire international (FMI).

BAD : 3 milliards de dollars d’engagement à fin septembre 2019

La Banque africaine de développement (BAD) a passé en revue ses engagements au Maroc depuis 2009 à septembre 2019, et a réuni ses conclusions dans un rapport synthétique qui fait le point sur les progrès réalisés en près de dix ans. Il en ressort qu’à fin septembre 2019, le portefeuille actif de la BAD au Maroc était composé de 35 opérations totalisant quelque 3 milliards de dollars d’engagement. Ceci place le Royaume en tête de liste des clients de la banque. Dans le détail, ces engagements sont répartis entre les secteurs de l’énergie (31,5%), des transports (19,8%), de l’eau et de l’assainissement (15,5%), des opérations multisectorielles et de développement social (12,7%), du secteur privé (11,2%) et de l’agriculture (9,4%).

Nouveau coup d’accélérateur au développement industriel dans le Souss Massa

La commission régionale d’investissement et de dérogation dans le Souss Massa continue sur sa lancée. Ce sont 17 nouveaux projets industriels d’un montant global de 203 millions de DH qui ont été approuvés jeudi 10 octobre. C’était sous la présidence de M. Ahmed Hajji, wali de la Région de Souss-Massa, en présence de M. Brahim Hafidi, président du Conseil Régional Souss Massa. Les nouveaux engagements d’investissements créeront à moyen terme un nombre de 1369 emplois. C’est ce qui a été annoncé hier lors des travaux de la Commission.

Indice de compétitivité: Mieux que les autres... mais

En pointant au 75e rang sur 141 pays (soit la même place que lors de l’édition 2018: 75e/140), le Maroc stagne dans le classement annuel du Forum économique mondial (WEF) sur la compétitivité. Par rapport à l’année dernière, le Royaume a amélioré légèrement son score de 1,5 point. Le WEF évalue chaque année les facteurs de productivité et de prospérité des pays. Sur le pilier de la stabilité macroéconomique, le Maroc est arrivé 43e sur un total de 141 pays. Avec un score de 90, il reste parmi les meilleurs élèves au monde en matière de maîtrise de l’inflation. Et garde la note maximale (100) au même titre que plusieurs autres pays. Le travail de Bank Al-Maghrib a donné ses fruits. Des améliorations sont enregistrées aussi du côté de la dynamique de la dette. Le WEF accorde au pays le score de 80 et est ainsi classé 43e sur le total des pays.

Croissance: A peine 2,6% au quatrième trimestre

Les prévisions du Haut-Commissariat au plan se suivent et se ressemblent: la croissance s’établirait à 2,6% du PIB au quatrième trimestre contre 2,8% l’année dernière. La baisse de la valeur ajoutée agricole de 2,5% affaiblit le moteur de l’activité économique. Ce qui renvoie encore une fois au difficile décrochage de l’économie de l’aléa climatique. Les autres composantes du PIB améliorent leur valeur ajoutée, mais le rythme reste lent: 3,2% attendus au dernier trimestre de l’année. La demande mondiale adressée au Maroc devrait également ralentir (+1,3%), le contexte international étant marqué par la montée du protectionnisme et les risques géopolitiques au Moyen-Orient. En tout cas, la croissance du commerce mondial ne dépasserait pas 0,9% et terminerait l’année sur un rythme trois fois moins soutenu qu’en 2018.

Dette publique. S&P rehausse la note du Maroc

Faut-il s’inquiéter du poids de la dette publique sur les équilibres macro, la santé de l’économie et la résilience du budget? La réponse n’est pas évidente tant certains facteurs structurels ne changent pas. Vigilance est donc de mise comme l’a bien expliqué Abdellatif Jouahri, Wali de Bank Al-Maghrib, il y a quelques semaines, à l’issue de son Conseil d’administration. Avec un taux d’endettement du Trésor de 66% du PIB, une dette publique globale qui atteindra 81% du PIB en 2020 (plus de 900 MMDH, ndlr) ainsi qu’un faible revenu par tête d’habitant, le Maroc se situe en dehors de la médiane des pays à revenu similaire. Il se trouve ainsi bloqué par des facteurs structurels qui demandent beaucoup de temps pour changer de configuration. Toutefois, l’inquiétude n’est pas de mise tant les fondamentaux de l’économie restent malgré tout bons.

Industrie du raffinage. Nationaliser la Samir, l’ultime solution ?

«Nous appelons l’État marocain à assumer pleinement ses responsabilités pour organiser en extrême urgence le sauvetage de la raffinerie marocaine de pétrole, à engager les procédures nécessaires pour sa nationalisation et sa réincorporation dans le patrimoine public», peut-on lire dans le communiqué du Front national pour la sauvegarde de la raffinerie marocaine de pétrole (Front). Pour cette coalition composée des salariés de La SAMIR, de partis politiques, de syndicats, d’associations et personnalités de la société civile, les raisons expliquant cette demande sont au nombre de quatre arguments.

Cueillette des plantes sauvages : Les paysans, parents pauvres de la filière

La cueillette de plantes sauvages est une filière spéciale dans la mesure où elle n’obéit pas au schéma classique de la production agricole marqué par le travail de la terre et la domestication des cultures. Elle est intimement liée à la générosité de la nature. Grâce à sa diversité géographique et climatique, le Maroc jouit d’une large gamme de produits à utilisations alimentaire, cosmétique, médicale ou aromatique. On recense plus de 4.000 plantes dont certaines sont négociées à prix forts sur les marchés internationaux.

PLF 2020. Benchaâboun resserre les priorités

Mohamed Benchaâboun, ministre de l’Économie, des finances et de la Réforme de l’administration, a présenté, devant le roi Mohammed VI un exposé sur les orientations générales du projet de loi de Finances (PLF) pour l’année prochaine lors du Conseil des ministres du 9 octobre. Il ressort de cette présentation une réduction des priorités du PLF 2020. A contrario avec la lettre de cadrage du chef du gouvernement qui avait listé plus de 27 priorités et autant de chantiers, l’argentier du royaume a donné la priorité à quatre chantiers «majeurs». Il s’agit de l’éducation et la formation professionnelle, la protection sociale, la régionalisation et la relance de l’investissement. Des priorités qui cadrent avec les orientations contenues dans les derniers discours royaux.

Chômage. Lahlimi reconnait une erreur sur les taux

Est-il permis que la machine de production des statistiques, qui alimentent toutes les institutions du pays, tombe en panne ? Le Haut-commissariat au Plan est le fournisseur en chiffres de Bank Al-Maghrib, du ministère des Finances et des institutions monétaires internationales et de rating. Toute erreur serait alors fatale puisqu’elle compromettrait l’exactitude des évaluations, provoquant un effet boule de neige sur l’ensemble des indicateurs d’un ou de plusieurs secteurs. A plus forte raison quand il s’agit de données liées à l’emploi et au chômage qui a fait récemment l’objet de confrontations entre les parties prenantes sur l’exactitude des chiffres avancés.

La Banque mondiale prévoit une accélération de la croissance de l'économie marocaine

La Banque mondiale prévoit une accélération progressive de la croissance de l’économie marocaine pour s’établir en moyenne à 3,3 % en 2020 et 2021. Dans son dernier rapport de suivi de la situation économique, publié mercredi, l’Institution de Bretton Woods attribue cette croissance prévisionnelle principalement à des activités secondaires et tertiaires plus dynamiques, soutenues par de substantiels investissements étrangers. En particulier, d’importants flux d’IDE continuent d’alimenter l’industrie automobile, notamment la nouvelle usine Peugeot – qui doublera à terme la capacité de production du secteur – ainsi que les services logistiques et commerciaux liés à l’extension du port de Tanger, relèvent les économistes de la Banque mondiale.

Campagne agricole 2019-2020 : Mesures incitatives et encouragement de l’investissement

La campagne agricole 2019-2020 a été lancée depuis Sidi Kacem, (région de Rabat-Salé-Kénitra), à l’initiative du ministère de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts.La cérémonie de lancement de cette campagne a été présidée par le ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Aziz Akhannouch qui, à cette occasion, s’est arrêté sur les principales réalisations de la précédente campagne agricole et sur les mesures prises pour garantir la réussite de la campagne agricole 2019-2020.Au volet du développement des filières de production, il est prévu de poursuivre la mise œuvre des 19 contrats-programmes conclus entre le gouvernement et les professionnels, la signature d’un contrat programme avec les professionnels de la filière fruits rouges et l’opérationnalisation de la loi sur les interprofessions agricoles.

Une taxe sur les petits commerçants envisagée dès 2020

Une taxe concernant les “petits commerçants”, suggérée lors des dernières Assises de la fiscalité en mai dernier serait prévue dans le projet de loi de finances, selon l'édition du 9 octobre du quotidien L’Economiste. Cette taxe fusionnera la taxe professionnelle, l'impôt sur le revenu (IR) et diverses taxes d'Etat, de façon à éviter le “mille-feuille fiscal” auquel font face les petites structures. En effet, avec plus de 90 taxes fiscales et parafiscales, cette complexité favoriserait la fraude. Un problème pointé lors des dernières Assises de la fiscalité. L'instauration d'une telle taxe pourrait intégrer des milliers de personnes au système légal, leur permettant également de bénéficier d'une couverture médicale.

Fort repli des exportations de la Chine en septembre

Les ventes de la Chine à l'étranger ont reculé de 3,2% le mois dernier sur un an, après un repli de 1% en août. Les experts sondés par l'agence Bloomberg s'attendaient à une baisse moins prononcée (-2,8%). Sur la même période, l'excédent commercial avec les Etats-Unis s'est réduit à 25,88 milliards de dollars, contre 26,95 milliards le mois précédent. Ces statistiques sont publiées au moment où les deux premières puissances économiques mondiales tentent de trouver une issue à leur guerre commerciale, déclenchée l'an dernier par l'administration Trump.

Les opportunités d’investissement au Maroc mises en avant à New Delhi

Les atouts économiques et les opportunités d'investissement qu'offre le Maroc ont été mis en avant à New Delhi à l'occasion d'une visite de travail effectuée par la Chambre de commerce d'industrie et de services (CCIS) de Fès-Meknès en Inde. Composée d'une dizaine d'hommes d'affaires et d'opérateurs économiques, la délégation marocaine en visite de prospection des opportunités d'investissement dans le géant d'Asie du sud a tenu jeudi une réunion, en présence de l'ambassadeur du Maroc en Inde, M. Mohamed Malki, avec les représentants de l'Agence nationale indienne de la promotion et de la facilitation de l'investissement (Invest India).

Sociétés cotées : Les bénéfices attendus en hausse en 2019 malgré un premier semestre décevant

Malgré un mauvais départ sur les six premiers mois de l'année, avec une masse bénéficiaire en dégradation de prés de 5% à fin juin 2019, les analystes de BMCE Capital Research (BKR) s'attendent à ce que l'année se termine sur une note positive pour les bénéfices des sociétés cotées. En outre, l'enveloppe des dividendes devrait légèrement augmenter à 21,24 Mds de dirhams. L'évolution de la masse bénéficiaire du Scope 40 (soit 95,4% de la capitalisation boursière au 08/10/2019) de BKR devrait ressortir en amélioration de +3,6% 30,4 Mds de dirhams, lit-on dans une note récente, ceci alors même que les anticipations intègrent "une révision à la baisse de nos prévisions globales et ce, au vu des réalisations financières semestrielles plutôt décevantes".

Produits d’épargnes : Les taux bas font mal

Au Maroc, nous sommes bien loin de cette situation de marché. Mais le constat immuable de la durabilité des taux bas fait l'unanimité chez les économistes et les professionnels des marchés. Le wali de la Banque centrale avait d'ailleurs expliqué en milieu d'année que d'autres baisses des taux constituaient un risque pour la rémunération de l'épargne longue. Au même moment, nous faisions réagir des institutionnels sur cette situation dans nos colonnes et, pour eux, la recherche d'alternatives de placement devenait un sujet de préoccupation : OPCI, partenariats publics privés, non-coté... Autant de pistes qui sont évoquées pour limiter l'impact de la dégradation de la rémunération des produits sans risques.

La Banque africaine de développement soutient l’entrepreneuriat des jeunes et l’innovation au Maroc

Soutenir les jeunes entrepreneurs est une constante priorité de la Banque africaine de développement, poursuivie au Maroc à travers son programme Souk At-Tanmia (SAT). « Nous sommes heureux d’apporter notre soutien pour aider tous les jeunes qui veulent entreprendre, créer et aller de l’avant », a déclaré le directeur général de la Banque africaine de développement pour l’Afrique du Nord, Mohamed El Azizi, en présence de Son Altesse Royale, la Princesse Mary du Royaume du Danemark. Le partenariat entre le Royaume du Maroc et la Banque africaine de développement qui, dure depuis près d’un demi-siècle, compte près de 170 projets et programmes totalisant un engagement financier de plus de 10 milliards de dollars.

Economie Mondiale : Plus dure sera la chute

L’économie mondiale est sur le fil du rasoir. Raison pour laquelle les conjoncturistes sont très prudents dans leurs prévisions. Il faut dire que les sources d’inquiétude sont nombreuses. Elles sont d’abord d’ordre purement politique, exacerbées, entre autres, par la guerre au Yémen, le conflit entre ce pays et l’Arabie Saoudite, mais également par les relations très tendues entre les Etats-Unis et l’Iran. Elles relèvent aussi de l’économique, dont la guerre commerciale actuelle reste un puissant marqueur, avec pour acteur principal les Etats-Unis. Le conflit commercial mené par le président Donald Trump contre la Chine inquiète d’autant les observateurs qu’il risque de se prolonger.
RP Conjoncture 14-20-10-2019


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Adnane Benchakroun
Président DE L'AEI





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